GCF leader du renouvellement de voie français

Le Groupe Rossi remporte deux des trois lots du maxi marché Suite Rapide
Dans le cadre du GPMR (Grand Projet de Modernisation du Réseau), le grand Projet de Renouvellement du réseau ferroviaire français, la SNCF a attribué 2 des trois lots prévus, pour un montant de 1.330 millions d'euros, à Transalp Renouvellement, société de droit français dont la chef de groupe, GCF - Generale Costruzione Ferroviarie (Groupe Rossi, Rome) possède 40% des parts.
Ce résultat considérable est l'affirmation de la valeur du "made in Italy" dans le secteur ferroviaire et une confirmation importante pour GCF - Generale Costruzione Ferroviarie, qui exporte son savoir-faire en Europe, en consolidant et en renforçant sa présence dans un Pays prestigieux comme la France.
"Depuis 2013 nous sommes sur le marché français - explique Edoardo Rossi, président de GCF - avec des ouvriers et des techniciens spécialisés, ainsi qu'un ensemble d'engins à très haute efficacité opérationnelle. Et justement sur les chantiers de la Suite Rapide nous avons renouvelé déjà plus de 750 km de chemin de fer français et, surtout, nous avons mis au point des méthodes et des stratégies d'intervention qui nous ont permis non seulement de respecter le paramètre de 1 km/jour de renouvellement de voie, mais aussi, dans certains cas, de réaliser des marges d'amélioration de 2 à 4% sur les plannings".
Le maxi marché français de plus de 2 milliards d'euros, connu sous le nom de "Suite Rapide", la voie rapide du plan de renouvellement de voie géré par SNCF, présente des volumes importants : 3 lots de 200 km de renouvellement annuel chacun pour une durée de sept ans (cinq ans, plus deux ans optionnels), de 2018 à 2024 : une intervention qui comportera la modernisation totale de près d'un sixième du réseau ferroviaire national qui est le deuxième en Europe avec ses presque 30 000 km de voies.
GCF et la Suite Rapide
L'adjudication de 2 des trois lots "Suite Rapide", avec l'engagement de renouveler 2800 km de chemin de fer en 7 ans, renforcera la présence de GCF sur le marché français et récompensera non seulement les importants investissements en machines et en technologies de pointe, mais aussi les capacités d'organisation, l'expérience et les qualités de résolution de problèmes, l'efficacité dans la mise au point de méthodes d'intervention innovantes.
Chaque lot Suite Rapide comportera pour GCF l'ouverture de 4 à 7 chantiers de travail chaque année, l'utilisation d'engins de chantier à hautes performances, l'emploi d'un nombre considérable de techniciens et d'ouvriers et, surtout, la capacité de livrer en moyenne 1 km par jour de voie complètement renouvelée.
De là le nom "Suite Rapide" et, aussi, les conditions incontournables que les participants - les meilleures sociétés de construction françaises et européennes - ont dû satisfaire : posséder les équipements et les dotations techniques ainsi que les qualités organisationnelles et opérationnelles nécessaires pour garantir les performances, les délais d'exécution, la sécurité et le respect de l'environnement.
"La Suite Rapide - explique Alessandro Rossi, président de Transalp Renouvellement - est une véritable usine mobile qui intègre de nombreux engins de chantier à haute efficacité productive en mesure de renouveler la ligne ferroviaire en des délais extrêmement réduits. L'objectif est réduire autant que possible l'impact sur la circulation des trains. Pour cette raison, nous travaillons principalement la nuit et tous les matins nous restituons 1 km de voie complètement renouvelée, qui peut être parcourue immédiatement par les trains. Il s'agit d'un engagement important en termes de machines et de ressources humaines, une course contre le temps qu'on gagne avec la technique et l'expérience."
Le système "Suite Rapide" fut adopté en France en 2009 avec le premier appel d'offres triennal pour 400 km/an de renouvellement. Depuis lors, la nécessité de moderniser les chemins de fer du réseau national, mais aussi les résultats obtenus ont poussé SNCF à "mettre la barre plus haut", avec 550 km de renouvellement de voie par an (appel d'offres 2013-2017) et, avec l'appel d'offres 2018-2014, 600 km/an de chemin fer renouvelé. L'ensemble du plan de renouvellement comportera une dépense d'environ 5 milliards d'euros pour le renouvellement de près d'un tiers du réseau français.
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